Le 2 février 2023 : le CDD y était !

Le CDDPV tient pour indissociables les enjeux économiques, sociaux, sociétaux, environnementaux et culturels de toutes les formes de développement.

Deux administrateurs du CDDPV étaient donc présents aux assises départementales de la forêt. 
La Dordogne est le 3ème département de l’aquitaine en surfaces boisées après la Gironde et les Landes avec un taux de boisement de 45%, à 99 % en forêt privée et 180 000 propriétaires
Les enjeux économiques et financiers sont donc importants, les emplois sont nombreux et il faut pérenniser cette filière dans les meilleures conditions possibles.

A l’ordre du jour des assises :

-gérer la forêt et l’exploiter compromettent-ils la qualité des paysages et la biodiversité?
-pouvons- nous continuer à promouvoir et développer l’énergie bois sans détruire la ressource?
-comment adapter la forêt au changement climatique qui induit le dépérissement des espèces?
-peut- on développer une gestion moins impactante pour les sols et la biodiversité?
-quelles politiques mettre en place?

Quatre tables rondes étaient programmées pour aborder ces thématiques au théâtre de Périgueux à l’initiative du conseil départemental.

On assiste à l’émergence d’un faisceau d’aspirations mêlant des considérations d’ordre environnemental, sociétal et ou culturel.
Le public s’inquiète des dégâts causés par certaines pratiques actuelles, l’urgence à développer des alternatives est sans doute nécessaire.
Reconnaître l’importance de toutes les composantes de la biodiversité, avoir des forêts mélangées en espèces et en âges se régénérant naturellement, maintenir une couverture forestière permanente, ne pas adapter la sylviculture par des plantations de monocultures, 
La forêt est notre plus précieuse alliée contre le réchauffement climatique, ne devrions nous pas la laisser s’étaler, l’exploiter le moins possible ? 
Des pistes existent pour, « produire, accueillir, protéger », tout en continuant à sortir et planter du bois pour faire vivre la filière indispensable à notre économie locale et maintenir l’emploi.

Pour cela ne faut il pas :
-réorienter les subventions pour les conditionner à des pratiques vertueuses ?
– mettre en croissance les jeunes feuillus avec des coupes ciblées pour forêt en libre évolution ?
-réduire les subventions qui favorisent sans raisons certains propriétaires ?
-réduire les coupes rases dans des forêts de feuillus uniquement pour sortir du bois, pour le bois énergie et la biomasse ?
Pour une gestion douce et durable, les collectivités peuvent acheter du bois, protéger certaines zones, des particuliers achètent déjà des parts dans des groupements forestiers. L’outil juridique ORE (Obligation réelle environnementale) existe pour la reconquête de la biodiversité. 

Le 3 février ces thématiques étaient à l’ordre du jour au café associatif de Comberanche et Epeluche.

Devant 30  personnes, le CDDPV a animé cette soirée en présence de deux associations  qui ont tiré un signal d’alarme afin de préserver durablement la forêt

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