Riberacois

Nous vous convions au prochain Café citoyen du vendredi 2 juin au Café Pluche à 18h30 ! 

La 10ème édition du partenariat entre le Conseil de Développement Durable du Périgord Vert et le Café Pluche est consacrée  à la démarche « Territoire Zéro Chômeur Longue Durée », entreprise en ribéracois.

Après la projection du film « Nouvelle cordée », nous pourrons échanger avec les acteurs de cette démarche (TZCLD).


Comme d’habitude pour conclure la soirée, un petit apéro grignotage sera proposé (participation libre)

Pour tous renseignements, vous pouvez contacter Jean-Luc Pujols au 06 71 64 04 26.

 

A bientôt !

 

Paul Brejon et Jean-Luc Pujols, administrateurs du CDD

Retour sur 4 journées « découvertes » : que deviennent nos déchets une fois collectés ?

 En cette première quinzaine de décembre 2022, le CDD Périgord Vert a organisé quatre journées[1] pour découvrir deux sites de traitement de nos déchets, en partenariat avec le SMD3 qui a fourni les cars, le pique-nique sur site et des animateurs compétents et motivés.

 

Le matin, visite du centre de tri de La Rampinsolle, à Coulounieix-Chamiers. C’est là que l’ensemble des sacs jaunes collectés sont ouverts et leur contenu réparti par type de matière recyclable : alu, carton, papier, plastique souple, plastique dur… Bonne surprise : le taux de recyclage de ces déchets triés atteint 75 % pour la Dordogne.

L’après-midi, visite du centre d’enfouissement de Saint-Laurent-des-Hommes, Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) pour être précis. C’est là que l’on enfouit dans de gigantesques casiers tous les sacs noirs collectés, réputés ne contenir que des déchets non valorisables. Bonnes surprises : la récupération du méthane et des lixiviats, le parc photovoltaïque sur les anciens casiers, l’attention portée à l’environnement y compris à la biodiversité. Mauvaise nouvelle toutefois : 79% du contenu des sacs noirs ne devrait pas s’y trouver (matières recyclables, verre, déchets organiques…).

Il y a donc un potentiel de progrès à réaliser collectivement :

          les collectivités, en amplifiant la politique de prévention, d’éducation et de développement de la collecte sélective des déchets alimentaires par le compostage,

          les citoyens, en améliorant leur pratique du tri. A cet égard, ce type de visite est un formidable levier pour moins produire et mieux gérer ses déchets.

Pour le CDD, le bilan est largement positif : une soixantaine d’habitants du Périgord Vert (la jauge maximale était de 17 personnes par visite), dont une dizaine d’élus municipaux, ont pu participer à l’une des 4 journées. Tous les retours sont extrêmement positifs. C’est la découverte d’une face cachée de la société du tout-consommable et tout-jetable, et, pour chacun, une journée marquante.

Merci au SMD3 de nous avoir ouvert ses portes.

 

 

[1] Les 5, 8, 13 et 14 décembre

 

 Déchets ménagers : journée découverte du 5 décembre 2022

Nous sommes 18 participants de différentes communes du pays Ribéracois
pour cette première des quatre journées de visite de centres de traitement des
déchets de la Dordogne. A chacun son rôle, le CDD organise, le SMD3 accueille
et anime.

La matinée est consacrée à la découverte du centre de tri de
La Rampinsolle. Les sacs jaunes de la majorité des périgourdins (70 à 75%).  A l’arrivée, les camions déchargent en vrac
les sacs noirs (qui vont être regroupés afin de partir en semi-remorque au
centre d’enfouissement) et les sacs jaunes qui vont être mécaniquement ouverts,
avant de passer sur tapis roulants dans différents procédés de séparation des
matières (cartons, papiers, bouteille plastique claires et opaques, emballages
alu et acier…). Les machines ne font pas tout, et pour améliorer la qualité
du tri, l’étape finale est humaine : des trieurs séparent, éliminent,
réorientent à un rythme effréné. Une fois les matières séparées, elles sont
compactées en « balles » de plastique, papier ou carton (d’environ
1m3) et en plus petites de métaux. Elles partent ensuite vers des usines de
recyclage. En moyenne le taux de recyclage des emballages collectés dans les
sacs jaunes atteint en Dordogne 75%. Ce site industriel de grande envergure
fonctionne jour et nuit, en 3X8.

Après un pique-nique « zéro déchet » d’excellents
produits locaux, partagé dans l’espace pédagogique de l’ISDND[1]
de Saint-Laurent-des-Hommes, nous passons l’après-midi au centre
d’enfouissement . Non loin de l’A89, dans la forêt de la Double, sur le site de
l’ancienne décharge locale, a pris place un des centres d’enfouissement les
plus modernes de France et même d’Europe, sur un espace d’une cinquantaine
d’hectares. Dans un sol argileux, des casiers ou alvéoles, très techniques
(membranes géotextiles, drains de récupération des lixiviats, récupération du
biogaz et production d’électricité…), d’un hectare de surface et de 23 à 25
mètres de profondeur, sont remplis en une année par les sacs noirs (80 000
tonnes par an). A ce rythme, le site sera saturé d’ici 20 ans. Oui, mais, on y
trouve beaucoup de choses qui n’ont rien à y faire ! Pour 203 kg
(production moyenne annuelle d’un périgourdin), seuls 44 kg sont parfaitement à
leur place. Il n’y a donc pas de fatalité à une saturation si rapide de ce
grand site.

En bref, une journée captivante, une meilleure compréhension
des enjeux, et notamment du rôle primordial de l’éducation, à commencer par
celle des jeunes périgourdins.

Merci au SMD3 et à l’animatrice très pédagogue et motivée qui
nous a accompagnés tout au long de cette visite.    

1 Installation de Stockage de Déchets
Non Dangereux

 


[1]
Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux

 

Il faut sauver la librairie de Ribérac !

Ce vendredi 2 décembre 2022, au Café Pluche, le CDD du Périgord Vert s’efface devant les fondateurs de cette initiative citoyenne, Patricia et Thierry Lambert. Avec un autre couple, ils se sont immédiatement mobilisés dès qu’ils ont appris que les deux libraires de l’Arbre à Palabres, dernière librairie de Ribérac, prenaient leur retraite fin mars 2023 et qu’il n’y avait pas de repreneur.

A leur côté, nous sommes une vingtaine, pour les écouter faire un point complet de ce projet qu’ils ont pris à bras le corps, puis échanger sur ses nombreuses facettes.

La première réunion publique qu’ils ont organisée a rassemblé 70 personnes. Cette affluence traduit bien l’importance de ce commerce de centre-ville pas comme les autres, car il touche à la culture, à l’éducation, à notre patrimoine littéraire.

Un collectif est créé. On s’oriente vers une société coopérative plutôt que vers une formule associative. Un important travail d’identification de nombreuses initiatives de ce type, sur tout le territoire français, a été entrepris. Il est riche d’enseignements. Plusieurs groupes de travail ont été créés : statuts, finance, communication…

Plusieurs membres du CDD sont certainement prêts à apporter leur contribution à ce projet essentiel à la richesse de la vie en pays Ribéracois.